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Aumale (Seine-Maritime)

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Aumale
Aumale (Seine-Maritime)
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
Blason de Aumale
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité CC interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle
Maire
Mandat
François Sellier
2020-2026
Code postal 76390
Code commune 76035
Démographie
Gentilé Aumalois
Population
municipale
1 974 hab. (2021 en évolution de −9,32 % par rapport à 2015)
Densité 218 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 46′ 17″ nord, 1° 45′ 11″ est
Altitude Min. 106 m
Max. 212 m
Superficie 9,06 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Aumale
(ville-centre)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Gournay-en-Bray
Législatives 6e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
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Aumale
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Aumale
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Aumale
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Aumale
Liens
Site web http://mairieaumale.free.fr/

Aumale est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Géographie

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Localisation

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Aumale est un gros bourg rural normand situé dans la vallée de la Bresle.

Située dans la Seine-Maritime, la commune est limitrophe des départements de l'Oise et de la Somme.

Aumale est située à 16 km de Formerie et d'Hornoy-le-Bourg, à 18 km de Foucarmont et de Poix-de-Picardie, à 21 km de Grandvilliers, à 22 km de Blangy-sur-Bresle et à 26 km de Neufchâtel-en-Bray et de Forges-les-Eaux.

La commune est la ville-centre de son unité urbaine et de son bassin de vie. Elle se trouve dans la zone d'emploi de La Vallée de la Bresle-Vimeu[I 1].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Quincampoix-Fleuzy, Ellecourt, Haudricourt, Gauville, Lafresguimont-Saint-Martin, Morienne, Morvillers-Saint-Saturnin et Saint-Valery.

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 9,06 km2 ; son altitude varie de 106 à 212 mètres[1].

Hydrographie

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Carte hydrographique de la commune.

La ville est traversée par le fleuve côtier la Bresle.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays de Bray, bien arrosé et frais[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 813 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Arnoult à 16 km à vol d'oiseau[5], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 797,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Aumale est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].

Elle appartient à l'unité urbaine d'Aumale[Note 1], une agglomération inter-régionale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[10],[I 1].

La commune est par ailleurs hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,1 %).

La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (29,1 %), terres arables (24,8 %), forêts (19,6 %), zones urbanisées (16,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %), zones humides intérieures (1,6 %)[13].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement

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En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 1 249, alors qu'il était de 1 320 en 2016 et de 1 308 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 83 % étaient des résidences principales, 2,3 % des résidences secondaires et 14,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 67,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 32,7 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Aumale en 2021 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (2,3 %) par rapport au département (4,1 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Aumale en 2021.
Typologie Aumale[I 3] Seine-Maritime[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 83 88 82,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,3 4,1 9,7
Logements vacants (en %) 14,7 7,9 8,1

Voies de communication et transports

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La ville est desservie par l'échangeur 12 (situé à 4 km) de l'A29 (Saint-Quentin-Amiens-Le Havre)

La gare d'Aumale est desservie par des trains TER Hauts-de-France de la relation P30 effectuant des missions entre les gares de Beauvais ou d'Abancourt et du Tréport - Mers.

La commune est desservie, en 2023, par la ligne 6124 du réseau interurbain de l'Oise[14] et par les lignes 718 et 731 du réseau Trans'80[15].

Le nom de la localité est attesté sous la forme Albamarla en 1086 - 1089[16],[17].

Albamarla est une latinisation médiévale du terme gallo-roman *ALBAMARGILA composé des éléments ALB- « blanc » et MARGILA > marle « marne »[17] (dialecte normand masle / mâle. Toponymes Les Maslières / La Malière). Cette désignation de « blanche marne » est inspirée de la couleur du terroir ou peut-être de celle du revêtement de la rue principale[17].

Remarques : le mot margila est lui-même dérivé du gaulois marga. Albamargila serait le calque du celtique glisomarga « argile blanche », gliso- ayant donné le français glaise (cf. irlandais gel « blanc »)[18]. Le latin vulgaire alba a survécu dans le français moderne aube, employé dans un sens métaphorique, mais qui a pu être utilisé au sens littéral de « blanc » au Moyen Âge. Cf. Aubevoye (Eure, Alba via 1051 « chemin blanc »). La forme francisée d'Albamarla est Albemarle.

En 996, le premier seigneur d'Aumale, Guérinfroy, bâtit un château fort et fonde une collégiale que desservent six chanoines. Elle devient par la suite l'abbaye Saint-Martin d'Auchy.

Aumale est érigée en comté en 1070 par Guillaume le Conquérant en faveur d'Eudes de Champagne.

Lorsqu'à l'issue de la troisième croisade, Richard Cœur de Lion est retenu prisonnier par l'empereur du Saint-Empire romain germanique Henri VI, l'occasion apparaît trop belle pour le souverain français, qui s'empare de la forteresse en 1193[19] et donne le comté à Simon de Dammartin.

Au printemps 1196, le roi de France peu satisfait des termes du traité de Gaillon rompt l'accord et s'empare d'Aumale[20]. Lors du siège, les pierriers de Philippe Auguste, détruisirent une tour.

Bataille d'Aumale, le .

Le titre de comte puis duc d'Albemarle (sous une forme latinisée du nom d'Aumale) n'est dès lors plus que nominal en Angleterre, comme d’autres titres normands. Au sein du royaume de France, le comté subsiste sous son nom d'Aumale.

Jeanne, fille de Simon de Dammartin, porte le comté dans la maison de Castille, qui le conserve jusqu'en 1342. Il est assiégé et conquis par les Anglais avant 1415, alors qu'il est défendu par André de Rambures. Il passe par mariage dans celle d'Harcourt, d'où il est transmis dès 1471 à René II de Lorraine par son mariage avec Jeanne d'Harcourt.

En , Aumale est pillée par les troupes bourguignonnes de Charles le Téméraire qui reviennent du siège de Beauvais. Sous Claude II, petit-fils de René II, ce comté est érigé en duché-pairie, 1547.

Temps modernes

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Henri IV y est blessé dans un combat livré contre les Espagnols en 1592.

Anne de Lorraine, petite-fille de Claude II, épouse en 1618, Henri de Savoie, duc de Nemours, et porte le duché d'Aumale dans la maison de Savoie, où il reste jusqu'en 1675.

Il est alors acheté par le roi de France, Louis XIV, pour le duc du Maine, son fils légitimé.

Enfin, par le mariage d'une petite-nièce de ce prince avec le duc d'Orléans (1769), il entre dans la maison d'Orléans, et le titre est porté par le cinquième fils du roi Louis-Philippe.

Le bourg était jadis renommé pour ses serges, étoffes, tanneries, faïences, industries prospères qui ont disparu. Sa foire était célèbre dès le XIe siècle. La production textile, ruinée pendant la guerre de Cent Ans, reprend au XVIe siècle et se développe au XVIIe siècle, les troupes royales étant habillées en serge d'Aumale[21],[Note 3]

Avant la Révolution française, Aumale était le siège d'un duché englobant 23 paroisses, situées sur les deux rives de la Bresle, dans le périmètre naturel du rayonnement de son chef-lieu.

Le duché ressortissait de l'élection et du bailliage de Neufchâtel, dans la généralité de Rouen.

Révolution française et Empire

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A la Révolution, Aumale devient le chef-lieu d'un canton auquel échappèrent toutes les localités issues de l'ancien duché situées sur la rive droite de la Bresle. Les unes ( Beaucamps le Jeune, Beaucamps le Vieux, Fourcigny, Gauville, Laboissière, Lafresnoye, Montmarquet, Orival et Morvillers Saint Saturnin) furent rattachées au département de la Somme, les autres (Fouilloy, Gourchelles, Lannoy-Cuillère, Quincampoix-Fleuzy, Rothois, Saint Valery,) le furent au département de l'Oise.

Époque contemporaine

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Le bourg est desservi depuis 1873 par le chemin de fer, avec la mise en service de la Gare d'Aumale sur la section d'Abancourt à Longroy - Gamaches de la ligne de Paris au Tréport. Elle était également le terminus, en 1901, de la ligne de chemin de fer secondaire venant d'Amiens des chemins de fer départementaux de la Somme, jusqu'au prolongement de cette ligne à Envermeu en 1906. Cette ligne, concédée à la Société générale des chemins de fer économiques (SE), ferme au service voyageur en 1940, et à tout trafic en 1947.

Seconde Guerre mondiale

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Durant la bataille de France de la Seconde Guerre mondiale, Aumale est bombardée le , ce qui cause un gigantesque incendie qui dura plus de 15 jours et détruisit une grande part de la ville. Quinze personnes sont tuées pendant ce bombardement, qui se poursuit par des mitraillages de colonnes de réfugiés belges. Un nouveau bombardement a lieu le . Le , des colonnes de la Wehrmacht traversent Aumale, toujours en feu, pour atteindre Rouen.

En 1941, un recensement indiquait que 213 des 512 immeubles de la ville étaient détruits, 65 autres étaient inhabitables, et 5 des 11 bâtiments municipaux détruits[22].

En 1944, des V1 (vergeltungswaffen) sont lancés par les Allemands vers l'Angleterre, à partir du bois de la Vierge, au hameau de Coppegueule[23].

Politique et administration

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L'hôtel de ville.

Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune, située initialement dans l'arrondissement de Neufchâtel, se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime[I 1].

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton d'Aumale[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Gournay-en-Bray[I 1]

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de la Seine-Maritime.

Intercommunalité

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La ville était le siège de la communauté de communes du canton d'Aumale, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du prescrit, dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale, que les intercommunalités à fiscalité propre doivent, sauf exceptions, regrouper au moins 15 000 habitants.

Les communautés de communes de Blangy-sur-Bresle et du canton d'Aumale, dont aucune n'atteignait le seuil légal, ont donc été amenées à fusionner.

Cela aboutit à la création au de la communauté de communes interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle[24],[25], dont la commune est désormais membre[I 1].

Liste des maires

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Liste des maires successifs[26],[27]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1800 1816 Félix Beuvain de Montillet[Note 4]    
1816 1848 Athanase Bourgois    
1849 1852 François dit Félix Thiébaut   Conseiller général d'Aumale (1848 → 1852)
1852 1862 Jules Anatole Beaucousin    
1864 1877 Edouard Narcisse Chevallier Droite Conseiller général d'Aumale (1871 → 1880)
1878 1879 Jean-Baptiste Marin Pognie    
1881 1883 Nicolas Miellot    
1884 1888 Florent Cornette    
mai 1888 1900 Alexandre Duchesne Républicain Conseiller général d'Aumale (1890 → 1901)
novembre 1900   Alphonse Loué    
novembre 1905   Alfred Périer    
mai 1908   Achille Bufaral    
juin 1911   Alphonse Loué    
décembre 1915   Gontran Vermont   fait fonction de maire
décembre 1919   Gontran Vermont    
mai 1935 1941 Edgard Dupuy URD Notaire
Conseiller général d'Aumale (1924 → 1940)
mars 1941   Pierre Dupuy    
septembre 1944 1947 André Six    
février 1947 1947 Emilien Fenot    
octobre 1947 1953 Pierre Dupuy    
avril 1953 1958 Jean-Noël Yvart   Conseiller général d'Aumale (1955 → 1961)
octobre 1958 1970 Edmond Guillemarre   Quincailler
Conseiller général d'Aumale (1961 → 1973)
janvier 1970 1973 André Châtelain    
octobre 1973 1989 Marcel Fourquez   Conseiller général d'Aumale (1973 → 1998)
mars 1989 mars 2008 Pierre-Marie Duhamel UMP Opticien
Conseiller général d'Aumale (1998 → 2011)
mars 2008 avril 2010[28],[29] Paul Lion[30]   Démissionnaire
20 avril 2010[31] novembre 2024[32],[33] Virginie Lucot-Avril[34],[35] UMPLR Cadre commerciale
Conseillère générale d'Aumale (2011 → 2015)
Conseillère départementale de Gournay-en-Bray (2015 → )
Présidente de la communauté de communes du canton d'Aumale (2008 → 2016)
Vice-présidente de la CC Aumale-Blangy-sur-Bresle (2017 → )
Sénatrice de la Seine-Maritime (2024 → )
Démissionnaire après son entrée au Sénat
novembre 2024[36],[37] En cours
(au 18 novembre 2024)
François Sellier LR Ancien technicien de maintenance dans les entreprises

Aumale est jumelée avec :

Équipements et services publics

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Espaces publics

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Le bourg a obtenu en 2018 sa première fleur au 60e concours des villes et villages fleuris[39].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[41].

En 2021, la commune comptait 1 974 habitants[Note 5], en évolution de −9,32 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 8001 8151 7201 9021 9802 0032 0042 2182 087
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 1602 1392 2292 1332 2312 1552 2962 2192 328
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 3832 4172 4122 5062 4822 4022 3502 1522 462
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 7162 8332 8252 8762 6902 5772 4472 4282 279
2017 2021 - - - - - - -
2 0241 974-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 40,6 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 934 hommes pour 1 079 femmes, soit un taux de 53,60 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,90 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,6 
90 ou +
4,2 
13,7 
75-89 ans
17,0 
21,7 
60-74 ans
22,5 
20,0 
45-59 ans
19,6 
15,0 
30-44 ans
11,5 
14,2 
15-29 ans
13,1 
13,8 
0-14 ans
12,1 
Pyramide des âges du département de la Seine-Maritime en 2021 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,8 
6,7 
75-89 ans
9,6 
16,7 
60-74 ans
18 
19,4 
45-59 ans
19 
18,5 
30-44 ans
17,5 
19,2 
15-29 ans
17,4 
18,9 
0-14 ans
16,7 

Manifestations culturelles et festivités

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  • Foire du printemps et aux vins le 2e week-end de mai.
  • Fête de la Saint-Guignolet le dernier dimanche d'août.
  • Salon du livre le 1er samedi d'octobre.
  • Foire Saint-Martin le 10 novembre.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Aumale compte plusieurs bâtiments référencés monuments historiques :

Les voûtes du chœur et de l'abside sont remarquables. La nef, longtemps restée plus basse et sommée d'une voûte en bois, a été surélevée et sommée d'une voûte en pierre lors d'une campagne de travaux menée de 1889 à 1894. C'est aussi de cette époque que datent la réfection de la chaire et celle des sols
Un programme de restauration de la nef est en cours depuis 2008.
  • Minoterie Lambotte Logo monument historique Classée MH (2004, totalité)[47],[48], de la fin du XIXe siècle, qui a été utilisée jusqu'en 1972[49],[50]. Une association en assure la maintenance en vie de son ouverture au public[51],[52]
L'abbaye Saint-Martin d'Auchy.

On peut également signaler :

L'Hôtel-de-Ville.
  • Hôtel de ville, ancien hôtel particulier acquis par la ville en 1763, dont la tour et la partie gauche datent du XVIe siècle et l'autre aile, bien que du même style, date du XVIIe siècle. À l’intérieur, une collection de faïences rappelle l’existence à Aumale de deux manufactures entre 1811 et 1834[54].
    Les changements de nom de la rue où il se trouve reflète les évolutions de la ville : aujourd'hui, il s'agit de la rue de l'Hôtel de Ville, mais elle a été désignée comme rue du Neuf-Bourg, rue de Marat, rue de la Loi, rue du Grenier à Sel et rues des Tavernes[54].
  • Chapelle Notre-Dame du Cardonnoy des XIIIe et XVIIe siècles, ancien lieu de pèlerinage très fréquenté situé dans le hameau du Cardonnoy, sur la route du Tréport[55].
Vendue comme bien national à M. Le Cointe le 24 ventose an IV () et rachetée à ses descendants par la commune à l'euro symbolique le .
Cette chapelle a été édifiée pour commémorer un miracle selon lequel une image de la Vierge, trouvée par un moine de l'abbaye Saint-Martin d'Auchy sur ce coteau, y était constamment revenue[56]. Une chapelle existait déjà en 1157, puisque le pape Adrien IV confirmait dans une bulle les possessions de l'abbaye d'Auchy, et notamment de l'église Sainte-Marie-au-delà-de-la-Bresle. De même, le roi d'Angleterre Henri II confirmait en 1160 sa donation à l'abbaye, dont la chapelle, dénommée en latin Sancta Maria ultra aquam[57].
  • Halle au beurre, construite en 1867 avec des vestiges du prétoire et de l'ancienne prison[54].
Boutiques, place des Marchés.
  • Ensemble de maisons des XVIe et XVIIe siècles. Deux d'entre elles comprennent des poutres sculptées (1 de la rue du Vieux-Bourg et l'enseigne de l'ancien hôtel du Lion d'or, sur le parvis de l'église).
Poutre sculptée, rue Paul-Damois.
  • Château d'Aumale, reconstruit pour la dernière fois au XVIIe siècle, restes consistant en porche d'entrée, pavillon et corps de garde. Le site est occupé par l'EHPAD résidence du duc d'Aumale.
  • Château du Bois-Robin, du XVIIe siècle.
  • Hôpital du XVIIe siècle.
  • Collège Saint-Joseph, créé en 1595 par l’abbé Gallemand, docteur en théologie et fermé en 1887. Une assoxciation en est propriétaire depuis 1922[54]
  • L'ancienne caisse d'épargne, 22 de la rue Claude Damois, ex-rue du Vieux-Bourg, acquise par la ville en 1891 auprès de M. Eustache pour y accueillir cet établissement de prévoyance, qui se trouvait en mairie depuis 1858. Le bâtiment est utilisé depuis 2001 comme bibliothèque municipale[54].
  • Promenade du Grand Mail ou des Remparts autour de la ville.
  • Ancien site de lancement de missiles (V1), datant de la fin de la Seconde Guerre mondiale[23].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Aumale (Seine-Maritime) Blason
D'argent à la fasce d'azur chargée de trois fleurs de lis d'or.
Détails
Attribué par d'Hozier

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Aumale comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  3. Extrait du Dictionnaire universel de Furetière en 1664 : « s. f. Vaugelas veut qu'on dise sarge ; mais l'usage est au contraire. C'est une estoffe commune & legere de laine croisée. La bonté des serges se connoist à la croisure ; celle des draps à la filure. Les serges se font de laine seche & degraissée avec du savon noir. Les pauvres gens s'habillent de grosses serges, de serge d'Aumale, de serge à deux envers ; des serges de Limestre, de Beauvais. On fait des habits longs d'esté de serge de Rome qui se manufacture à Amiens ; de serge de Seigneur, qui se fait à Rheims. On fait aussi des serges de soye qui sont fort luisantes, & travaillées & croisées comme la serge ; & par cette raison Menage derive ce mot de serica. Les serges qui ne sont pas de pure laine doivent avoir la lisiere bleuë »
  4. Décédé le 20/09/1816
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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