Aumale (Seine-Maritime)
Aumale | |||||
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | CC interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle | ||||
Maire Mandat |
François Sellier 2020-2026 |
||||
Code postal | 76390 | ||||
Code commune | 76035 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aumalois | ||||
Population municipale |
1 974 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 218 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 46′ 17″ nord, 1° 45′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 106 m Max. 212 m |
||||
Superficie | 9,06 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Aumale (ville-centre) |
||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Gournay-en-Bray | ||||
Législatives | 6e circonscription de la Seine-Maritime | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
| |||||
Liens | |||||
Site web | http://mairieaumale.free.fr/ | ||||
modifier |
Aumale est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Aumale est un gros bourg rural normand situé dans la vallée de la Bresle.
Située dans la Seine-Maritime, la commune est limitrophe des départements de l'Oise et de la Somme.
Aumale est située à 16 km de Formerie et d'Hornoy-le-Bourg, à 18 km de Foucarmont et de Poix-de-Picardie, à 21 km de Grandvilliers, à 22 km de Blangy-sur-Bresle et à 26 km de Neufchâtel-en-Bray et de Forges-les-Eaux.
La commune est la ville-centre de son unité urbaine et de son bassin de vie. Elle se trouve dans la zone d'emploi de La Vallée de la Bresle-Vimeu[I 1].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Quincampoix-Fleuzy, Ellecourt, Haudricourt, Gauville, Lafresguimont-Saint-Martin, Morienne, Morvillers-Saint-Saturnin et Saint-Valery.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 9,06 km2 ; son altitude varie de 106 à 212 mètres[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La ville est traversée par le fleuve côtier la Bresle.
-
La Bresle passe le long de l'ancienne minoterie Lambotte.
-
La Bresle au hameau du Cardonnoy, surplombé par le viaduc autoroutier.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays de Bray, bien arrosé et frais[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 813 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Arnoult à 16 km à vol d'oiseau[5], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 797,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Aumale est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Aumale[Note 1], une agglomération inter-régionale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[10],[I 1].
La commune est par ailleurs hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,1 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (29,1 %), terres arables (24,8 %), forêts (19,6 %), zones urbanisées (16,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %), zones humides intérieures (1,6 %)[13].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 1 249, alors qu'il était de 1 320 en 2016 et de 1 308 en 2011[I 2].
Parmi ces logements, 83 % étaient des résidences principales, 2,3 % des résidences secondaires et 14,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 67,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 32,7 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Aumale en 2021 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (2,3 %) par rapport au département (4,1 %) et à la France entière (9,7 %).
Typologie | Aumale[I 3] | Seine-Maritime[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 83 | 88 | 82,2 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 2,3 | 4,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 14,7 | 7,9 | 8,1 |
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La ville est desservie par l'échangeur 12 (situé à 4 km) de l'A29 (Saint-Quentin-Amiens-Le Havre)
La gare d'Aumale est desservie par des trains TER Hauts-de-France de la relation P30 effectuant des missions entre les gares de Beauvais ou d'Abancourt et du Tréport - Mers.
La commune est desservie, en 2023, par la ligne 6124 du réseau interurbain de l'Oise[14] et par les lignes 718 et 731 du réseau Trans'80[15].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous la forme Albamarla en 1086 - 1089[16],[17].
Albamarla est une latinisation médiévale du terme gallo-roman *ALBAMARGILA composé des éléments ALB- « blanc » et MARGILA > marle « marne »[17] (dialecte normand masle / mâle. Toponymes Les Maslières / La Malière). Cette désignation de « blanche marne » est inspirée de la couleur du terroir ou peut-être de celle du revêtement de la rue principale[17].
Remarques : le mot margila est lui-même dérivé du gaulois marga. Albamargila serait le calque du celtique glisomarga « argile blanche », gliso- ayant donné le français glaise (cf. irlandais gel « blanc »)[18]. Le latin vulgaire alba a survécu dans le français moderne aube, employé dans un sens métaphorique, mais qui a pu être utilisé au sens littéral de « blanc » au Moyen Âge. Cf. Aubevoye (Eure, Alba via 1051 « chemin blanc »). La forme francisée d'Albamarla est Albemarle.
Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge
[modifier | modifier le code]En 996, le premier seigneur d'Aumale, Guérinfroy, bâtit un château fort et fonde une collégiale que desservent six chanoines. Elle devient par la suite l'abbaye Saint-Martin d'Auchy.
Aumale est érigée en comté en 1070 par Guillaume le Conquérant en faveur d'Eudes de Champagne.
Lorsqu'à l'issue de la troisième croisade, Richard Cœur de Lion est retenu prisonnier par l'empereur du Saint-Empire romain germanique Henri VI, l'occasion apparaît trop belle pour le souverain français, qui s'empare de la forteresse en 1193[19] et donne le comté à Simon de Dammartin.
Au printemps 1196, le roi de France peu satisfait des termes du traité de Gaillon rompt l'accord et s'empare d'Aumale[20]. Lors du siège, les pierriers de Philippe Auguste, détruisirent une tour.
Le titre de comte puis duc d'Albemarle (sous une forme latinisée du nom d'Aumale) n'est dès lors plus que nominal en Angleterre, comme d’autres titres normands. Au sein du royaume de France, le comté subsiste sous son nom d'Aumale.
Jeanne, fille de Simon de Dammartin, porte le comté dans la maison de Castille, qui le conserve jusqu'en 1342. Il est assiégé et conquis par les Anglais avant 1415, alors qu'il est défendu par André de Rambures. Il passe par mariage dans celle d'Harcourt, d'où il est transmis dès 1471 à René II de Lorraine par son mariage avec Jeanne d'Harcourt.
En , Aumale est pillée par les troupes bourguignonnes de Charles le Téméraire qui reviennent du siège de Beauvais. Sous Claude II, petit-fils de René II, ce comté est érigé en duché-pairie, 1547.
Temps modernes
[modifier | modifier le code]Henri IV y est blessé dans un combat livré contre les Espagnols en 1592.
Anne de Lorraine, petite-fille de Claude II, épouse en 1618, Henri de Savoie, duc de Nemours, et porte le duché d'Aumale dans la maison de Savoie, où il reste jusqu'en 1675.
Il est alors acheté par le roi de France, Louis XIV, pour le duc du Maine, son fils légitimé.
Enfin, par le mariage d'une petite-nièce de ce prince avec le duc d'Orléans (1769), il entre dans la maison d'Orléans, et le titre est porté par le cinquième fils du roi Louis-Philippe.
Le bourg était jadis renommé pour ses serges, étoffes, tanneries, faïences, industries prospères qui ont disparu. Sa foire était célèbre dès le XIe siècle. La production textile, ruinée pendant la guerre de Cent Ans, reprend au XVIe siècle et se développe au XVIIe siècle, les troupes royales étant habillées en serge d'Aumale[21],[Note 3]
Avant la Révolution française, Aumale était le siège d'un duché englobant 23 paroisses, situées sur les deux rives de la Bresle, dans le périmètre naturel du rayonnement de son chef-lieu.
Le duché ressortissait de l'élection et du bailliage de Neufchâtel, dans la généralité de Rouen.
Révolution française et Empire
[modifier | modifier le code]A la Révolution, Aumale devient le chef-lieu d'un canton auquel échappèrent toutes les localités issues de l'ancien duché situées sur la rive droite de la Bresle. Les unes ( Beaucamps le Jeune, Beaucamps le Vieux, Fourcigny, Gauville, Laboissière, Lafresnoye, Montmarquet, Orival et Morvillers Saint Saturnin) furent rattachées au département de la Somme, les autres (Fouilloy, Gourchelles, Lannoy-Cuillère, Quincampoix-Fleuzy, Rothois, Saint Valery,) le furent au département de l'Oise.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Le bourg est desservi depuis 1873 par le chemin de fer, avec la mise en service de la Gare d'Aumale sur la section d'Abancourt à Longroy - Gamaches de la ligne de Paris au Tréport. Elle était également le terminus, en 1901, de la ligne de chemin de fer secondaire venant d'Amiens des chemins de fer départementaux de la Somme, jusqu'au prolongement de cette ligne à Envermeu en 1906. Cette ligne, concédée à la Société générale des chemins de fer économiques (SE), ferme au service voyageur en 1940, et à tout trafic en 1947.
-
Le marché d'Aumale, dans les années 1900.
-
Autre vue de la place du Marché, à la même époque.
-
La gare d'Aumale, avant 1918
On voit au premier plan les voies de la ligne du chemin de fer secondaire à voie métrique Amiens - Envermeu, et, au second plan, près du bâtiment de la gare, les voies de la ligne Paris - Le Tréport.
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Durant la bataille de France de la Seconde Guerre mondiale, Aumale est bombardée le , ce qui cause un gigantesque incendie qui dura plus de 15 jours et détruisit une grande part de la ville. Quinze personnes sont tuées pendant ce bombardement, qui se poursuit par des mitraillages de colonnes de réfugiés belges. Un nouveau bombardement a lieu le . Le , des colonnes de la Wehrmacht traversent Aumale, toujours en feu, pour atteindre Rouen.
En 1941, un recensement indiquait que 213 des 512 immeubles de la ville étaient détruits, 65 autres étaient inhabitables, et 5 des 11 bâtiments municipaux détruits[22].
En 1944, des V1 (vergeltungswaffen) sont lancés par les Allemands vers l'Angleterre, à partir du bois de la Vierge, au hameau de Coppegueule[23].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune, située initialement dans l'arrondissement de Neufchâtel, se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime[I 1].
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton d'Aumale[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Gournay-en-Bray[I 1]
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de la Seine-Maritime.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La ville était le siège de la communauté de communes du canton d'Aumale, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du prescrit, dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale, que les intercommunalités à fiscalité propre doivent, sauf exceptions, regrouper au moins 15 000 habitants.
Les communautés de communes de Blangy-sur-Bresle et du canton d'Aumale, dont aucune n'atteignait le seuil légal, ont donc été amenées à fusionner.
Cela aboutit à la création au de la communauté de communes interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle[24],[25], dont la commune est désormais membre[I 1].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Aumale est jumelée avec :
- Cuckfield (Angleterre) depuis 1991 ;
- Csurgó (Hongrie) depuis 1991[38].
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Espaces publics
[modifier | modifier le code]Le bourg a obtenu en 2018 sa première fleur au 60e concours des villes et villages fleuris[39].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[41].
En 2021, la commune comptait 1 974 habitants[Note 5], en évolution de −9,32 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 40,6 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 934 hommes pour 1 079 femmes, soit un taux de 53,60 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,90 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Foire du printemps et aux vins le 2e week-end de mai.
- Fête de la Saint-Guignolet le dernier dimanche d'août.
- Salon du livre le 1er samedi d'octobre.
- Foire Saint-Martin le 10 novembre.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Aumale compte plusieurs bâtiments référencés monuments historiques :
- Église Saint-Pierre-Saint-Paul Classée MH (1862 )[45], reconstruite de 1508 à 1610 après les destructions de Charles le Téméraire de 1472. Le portail latéral Sud est attribué à Jean Goujon. Vitraux du XVIe siècle, chœur et abside à clefs pendantes, caveau de la famille des ducs d'Aumale[46], cuve de la chaire en bois sculpté du XVIe siècle.
- Les voûtes du chœur et de l'abside sont remarquables. La nef, longtemps restée plus basse et sommée d'une voûte en bois, a été surélevée et sommée d'une voûte en pierre lors d'une campagne de travaux menée de 1889 à 1894. C'est aussi de cette époque que datent la réfection de la chaire et celle des sols
- Un programme de restauration de la nef est en cours depuis 2008.
-
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
-
Chevet de l'église.
-
Façade nord de l'église, située à flanc de colline, d'où l'on a une vue dégagée sur la campagne avoisinante.
-
Clé de voûte pendante de l'église.
-
Clés de voûte polychrome du chœur de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
-
Panneaux sculptés de la chaire de l'église.
- Minoterie Lambotte Classée MH (2004, totalité)[47],[48], de la fin du XIXe siècle, qui a été utilisée jusqu'en 1972[49],[50]. Une association en assure la maintenance en vie de son ouverture au public[51],[52]
-
L'ancienne minoterie Lambotte.
-
La turbine
-
La salle des machines
-
Premier étage
- Abbaye Saint-Martin d'Auchy Inscrite MH (2010)[53], créée au Xe siècle, dont subsistent la tour (XVIe siècle) et le dortoir des moines (XVIe siècle). À partir de bâtiments déjà existants, les moines de la congrégation de Saint-Maur refondent une abbaye au XVIIIe siècle.
On peut également signaler :
- Hôtel de ville, ancien hôtel particulier acquis par la ville en 1763, dont la tour et la partie gauche datent du XVIe siècle et l'autre aile, bien que du même style, date du XVIIe siècle. À l’intérieur, une collection de faïences rappelle l’existence à Aumale de deux manufactures entre 1811 et 1834[54].
Les changements de nom de la rue où il se trouve reflète les évolutions de la ville : aujourd'hui, il s'agit de la rue de l'Hôtel de Ville, mais elle a été désignée comme rue du Neuf-Bourg, rue de Marat, rue de la Loi, rue du Grenier à Sel et rues des Tavernes[54].
- Chapelle Notre-Dame du Cardonnoy des XIIIe et XVIIe siècles, ancien lieu de pèlerinage très fréquenté situé dans le hameau du Cardonnoy, sur la route du Tréport[55].
- Vendue comme bien national à M. Le Cointe le 24 ventose an IV () et rachetée à ses descendants par la commune à l'euro symbolique le .
- Cette chapelle a été édifiée pour commémorer un miracle selon lequel une image de la Vierge, trouvée par un moine de l'abbaye Saint-Martin d'Auchy sur ce coteau, y était constamment revenue[56]. Une chapelle existait déjà en 1157, puisque le pape Adrien IV confirmait dans une bulle les possessions de l'abbaye d'Auchy, et notamment de l'église Sainte-Marie-au-delà-de-la-Bresle. De même, le roi d'Angleterre Henri II confirmait en 1160 sa donation à l'abbaye, dont la chapelle, dénommée en latin Sancta Maria ultra aquam[57].
-
Vue générale de la chapelle.
-
Façade.
-
Intérieur.
- Halle au beurre, construite en 1867 avec des vestiges du prétoire et de l'ancienne prison[54].
- Ensemble de maisons des XVIe et XVIIe siècles. Deux d'entre elles comprennent des poutres sculptées (1 de la rue du Vieux-Bourg et l'enseigne de l'ancien hôtel du Lion d'or, sur le parvis de l'église).
- Château d'Aumale, reconstruit pour la dernière fois au XVIIe siècle, restes consistant en porche d'entrée, pavillon et corps de garde. Le site est occupé par l'EHPAD résidence du duc d'Aumale.
- Château du Bois-Robin, du XVIIe siècle.
- Hôpital du XVIIe siècle.
- Collège Saint-Joseph, créé en 1595 par l’abbé Gallemand, docteur en théologie et fermé en 1887. Une assoxciation en est propriétaire depuis 1922[54]
- L'ancienne caisse d'épargne, 22 de la rue Claude Damois, ex-rue du Vieux-Bourg, acquise par la ville en 1891 auprès de M. Eustache pour y accueillir cet établissement de prévoyance, qui se trouvait en mairie depuis 1858. Le bâtiment est utilisé depuis 2001 comme bibliothèque municipale[54].
- Promenade du Grand Mail ou des Remparts autour de la ville.
-
La Halle au beurre
-
Vestiges du château
(actuelle maison de retraite). -
Vieilles maisons
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Louis-Philippe Ier (1773-1850), dernier roi à avoir régné en France entre 1830 et 1848, duc d'Aumale.
- Henri d'Orléans (1822-1897), son fils, habituellement désigné sous son titre de duc d'Aumale, gouverneur général de l'Algérie qui participe à ce titre à la reddition d'Abd el-Kader en . Il est également l'un des premiers bibliophiles et collectionneurs d'art ancien de son époque.
- Alfred Le Petit (1841-1909), né à Aumale, peintre-caricaturiste, auteur de portraits féroces.
- Charlus (né en 1860 à Aumale - mort en 1951 à Verberie), chanteur.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'argent à la fasce d'azur chargée de trois fleurs de lis d'or. |
|
---|---|---|
Détails | Attribué par d'Hozier |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- E. A. Pape, Notices historiques et biographiques sur la ville et le canton d'Aumale, Aumale, Veuve Caron, , 190 p. (lire en ligne), sur Gallica
- Ernest Semichon, Histoire de la ville d'Aumale (Seine-Inférieure) et de ses institutions depuis les temps anciens jusqu'à nos jours, t. I, Paris et Rouen, Auguste Aubry et Lebrument, , 427 p. (lire en ligne) sur Google books
- Ernest Semichon, Histoire de la ville d'Aumale (Seine-Inférieure) et de ses institutions depuis les temps anciens jusqu'à nos jours, t. II, Paris et Rouen, Auguste Aubry et Lebrument (réimpr. Kessinger Publishing), (réimpr. 2010), 487 p. (ISBN 978-1-167-69681-7, lire en ligne) sur Google books
- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang, « Albemarle », dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie Bouillet Chassang, t. 1, Librairie Hachette, (lire sur Wikisource), p. 35.
- Georges Beaurain, Aumale et sa région au XVIe siècle, d'après les minutes notariales et d'autres documents nouveaux., Aumale, L & C Surville, , 158 p. (lire en ligne) sur Gallica
- Colin L. Dyer, Histoire d'Aumale : de 1860 à nos jours, Aumale, Syndicat d'initiative d'Aumale, , 245 p. (ISBN 978-2-86743-003-9)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Dossier complet : Commune d’Aumale (76035) », INSEE, (consulté le ).
- « Aumale » sur Géoportail.
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Aumale comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
- Extrait du Dictionnaire universel de Furetière en 1664 : « s. f. Vaugelas veut qu'on dise sarge ; mais l'usage est au contraire. C'est une estoffe commune & legere de laine croisée. La bonté des serges se connoist à la croisure ; celle des draps à la filure. Les serges se font de laine seche & degraissée avec du savon noir. Les pauvres gens s'habillent de grosses serges, de serge d'Aumale, de serge à deux envers ; des serges de Limestre, de Beauvais. On fait des habits longs d'esté de serge de Rome qui se manufacture à Amiens ; de serge de Seigneur, qui se fait à Rheims. On fait aussi des serges de soye qui sont fort luisantes, & travaillées & croisées comme la serge ; & par cette raison Menage derive ce mot de serica. Les serges qui ne sont pas de pure laine doivent avoir la lisiere bleuë »
- Décédé le 20/09/1816
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Aumale - Section LOG T1 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Aumale - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la Seine-Maritime - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Aumale et Saint-Arnoult », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Arnoult » (commune de Saint-Arnoult) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Arnoult » (commune de Saint-Arnoult) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Aumale », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Transports en commun à Aumale », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
- « Lignes qui desservent Aumale (Seine-Maritime) »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur trans80.hautsdefrance.fr, (consulté le ).
- Arch. S.-M. I H[réf. incomplète]
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 978-2-7084-0040-5, OCLC 6403150, BNF 34633052), p. 33.
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003, p. 180.
- Anne-Marie Flambard Héricher (préf. Vincent Juhel), Le château de Vatteville et son environnement, de la résidence comtale au manoir de chasse royal, XIe – XVIe siècle, vol. Mémoire de la Société des antiquaires de Normandie, t. XLVIII, Caen, Société des antiquaires de Normandie, , 393 p. (ISBN 978-2-919026-27-2), p. 59.
- Flambard Héricher 2023, p. 62.
- Georges Duquenne, « Histoire d'Aumale », Il était une fois Aumale, sur mairieaumale.free.fr (consulté le ).
- « Mai-juin à Aumale : Victime des bombes allemandes, Aumale a terriblement souffert de l'invasion allemande. Les bombes éclatent rendant la ville méconnaissable. C'était il y a 70 ans. », Le Réveil, , p. 14.
- « Une randonnée sur la trace des V1 », Courrier picard, , p. 14.
- Arrêté interpréfectoral du 29 novembre 2016 portant création de la communauté de communes interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle
- « CC interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle (N° SIREN : 200069722) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
- « Les Maires d’Aumale de 1860 à nos jours », Il était une fois Aumale, sur mairieaumale.free.fr (consulté le )
- Pour 1800 à 1888 : Archives départementales de la Seine-Maritime, état civil d'Aumale de 1800 à 1888
- « Aumale : Les derniers vœux du maire »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur paris-normandie.fr, .
- Cynthia Dubrocq, « Démission de Paul Lion : élection du nouveau maire le mardi 20 avril », Le Réveil, édition Bresle - Oise - Somme, , p. 21 (ISSN 1779-3769).
- Lucie Rochette--Montalieu, « Ancien maire d'Aumale, Paul Lion est décédé à l'âge de 91 ans », Le Réveil de Neufchâtel, (lire en ligne, consulté le ) « Âgé de 91 ans, Paul Lion, ancien maire d'Aumale est décédé ce samedi 11 mai 2024. Conseiller municipal pendant plus de 30 ans, c'est une figure de la commune qui s'en est allé [...] En 1977, le maire, Marcel Fourquez, lui propose d’entrer au conseil municipal. Et en 1983, il est réélu premier conseiller. Il devient adjoint au maire. Un poste qu’il renouvellera en 1989, 1995. En 2001, il devient deuxième adjoint ».
- « Aumale : Les temps changent »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur paris-normandie.fr, .
- « Devenue sénatrice, Virginie Lucot-Avril ne peut plus être maire d’Aumale », Paris-Normandie, (lire en ligne , consulté le ) « L’élue, contrainte légalement d’occuper sa nouvelle fonction de sénatrice, pour remplacer Agnès Canayer nommée ministre, devra quitter son poste de premier magistrat d’Aumale d’ici le 21 novembre 2024 au plus tard ».
- Lucie Rochette--Montalieu, « Virginie Lucot-Avril laisse la mairie d’Aumale et reste sénatrice de Seine-Maritime », Le Réveil de Neufchâtel, (lire en ligne, consulté le ) « Virginie Lucot-Avril a annoncé le lundi 28 octobre 2024 qu’elle resterait sénatrice de Seine-Maritime, après sa nomination contrainte. Mais elle veut rester présente à Aumale ».
- Réélue pour le mandat 2014-2020 : « A l’unanimité, Virginie Lucot- Avril poursuivra son travail de maire », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3283, , p. 30.
- Vincent Beny, « Virginie Lucot-Avril réélue sans surprise à Aumale : Sans surprise, V », Le Réveil de Neufchâtel, (lire en ligne, consulté le ) « Dix-neuf voix pour, aucune abstention ni opposition, l’élection à Aumale (Seine-Maritime) de Virginie Lucot-Avril n’a souffert d’aucune contestation ».
- « Politique : François Sellier est le nouveau maire d’Aumale : L’ex premier adjoint a été élu lundi 18 novembre 2024 par 14 voix pour et cinq contre. », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « L’ex premier adjoint a été élu lundi 18 novembre 2024 par 14 voix pour et cinq contre ».
- Lucie Rochette--Montalieu, « François Sellier prend la place de Virginie Lucot-Avril à la tête de la mairie d’Aumale », Le Réveil de Neufchâtel, (lire en ligne, consulté le ).
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur cncd.fr (consulté le ).
- « L’adjointe Danielle Lansoy raconte comment Aumale a obtenu sa première fleur : Lors du concours départemental des villes et villages fleuris, Aumale a obtenu sa première fleur. L'adjointe Danielle Lansoy revient sur plusieurs années d'efforts », Ler Réveil, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Aumale (76035) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Seine-Maritime (76) », (consulté le ).
- « L'église », notice no PA00100550, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Dieudonné Dergny, La Normandie Monumentale et Pittoresque, Seine-inférieure, Le Havre, Lemale et Cie, imprimeurs, éditeurs, (lire en ligne), p. 269-272.
- « Ancienne minoterie Lambotte », notice no PA76000062, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Minoterie Lambotte », notice no IA76002199, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « La minoterie Lambotte », notice no IA76002199, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « L'ancienne minoterie Lambotte », notice no PA76000062, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Site de l'association de défense et sauvegarde des moulins picards.
- Vincent Beny, « Ils veulent faire revivre le moulin Lambotte à Aumale : Plusieurs défenseurs du patrimoine ont décidé de faire revivre la minoterie Lambotte plus connue sous le nom du Moulin du Roy. Des journées portes ouvertes vont être organisées », Le Réveil de Neufchâtel, (lire en ligne, consulté le ).
- « L'ancienne abbaye Saint-Martin d'Auchy », notice no PA76000089, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Les vieux bâtiments qui ont construit l’histoire d’Aumale », Le Réveil édition Bresle Oise Somme, no 3696, , p. 13.
- « Chapelle Notre Dame du Cardonnoy », Observatoire du patrimoine religieux (consulté le ).
- Abbé Cochet, Répertoire archéologique de la Seine-Inférieure.
- Ernest Sémichon, Histoire de la ville d'Aumale et de ses institutions, 1862.